Qui dit navigation de plaisance de bateau à moteur, dit matériel à embarquer. Matériel obligatoire à bord, surtout un matériel à maîtriser. Avec l'espoir de ne jamais l'utiliser en cas d'urgence, il est toujours bon que tu saches l'utiliser. En navigation côtière comme au-delà de la zone de navigation des 6 milles.
5 OCEANS Paris t'accompagne pour la sécurité élémentaire en navigation côtière. Dans un sens, il n'y a pas de limite à la sécurité, à l'expérience, à la précaution. La prudence demeurant la vertu première d'un chef. Voici donc, une liste essentielle du matériel d'armement et de sécurité en navigation côtière.
Le dispositif de remorquage
Tous les bateaux doivent être équipés sur l'avant d'un taquet ou d'une bitte d'amarrage pour amarrer le bout de remorquage de chaumards pour guider celui-ci à la pointe avant du bateau.
Chaque bateau doit également disposer d'un bout de remorquage de diamètre minimum de 10 mm et suffisamment long (25 mètres minimum mais cela peut être le raccordement de 2 ou 3 aussières).
Pour mettre en œuvre la remorque, il faut faire un nœud de taquet ou un nœud de cabestan (un taquet et une bitte d'amarrage), et passer le bout de remorquage par un chaumard avant sous l'éventuel balcon.
La corne de brume
Elle permet l'émission des signaux sonores et plus particulièrement ceux destinés à se signaler dans la brume. Il existe plusieurs types de corne de brume : cornet, corne de brume à cartouche de gaz, corne de brume à poste fixe.
Le dispositif lumineux étanche
Obligatoire à bord. Il te permet de réaliser des éclats lumineux très voyants pour attirer l'attention d'autres bateaux ou de personnes à terre pour signaler une situation d'urgence ou de détresse.
Il faut réaliser des éclats lumineux longs et courts pour faire le signal S.O.S. : 3 éclats courts + 3 éclats longs + 3 éclats courts.
La bouée avec feu à retournement
Une bouée couronne ou fer à cheval équipée d'un dispositif lumineux flottant qui s'éclaire « par retournement » une fois jeté à l'eau. Le feu à retournement doit être attaché à la bouée par un bout suffisamment long (> 1 m) pour ne pas empêcher le feu de se retourner. Le feu à retournement doit être équipé de piles pour assurer l'éclairage en cas de besoin.
Cet ensemble sert en cas de personne tombée à l'eau d'abord pour permettre à celle-ci de s'accrocher à un objet flottant mais surtout pour « marquer » et voir la position de la personne tombée à l'eau le temps de réaliser la manœuvre de récupération. Une personne tombée à l'eau est très peu visible avec une mer formée.
La gaffe
Elle permet soit d'attraper un objet à l'eau (coffre pour s'amarrer, filet de pêche pour le remonter à bord…) sans avoir à se pencher dangereusement par-dessus bord, soit de repousser ou d'écarter le bateau d'un quai ou d'un objet fixe.
Les gaffes à bout métalliques sont interdites dans les opérations d'éclusage et non recommandées dans tous les cas car dangereuses. Il ne faut pas utiliser la gaffe pour la manœuvre de récupération d'une personne tombée à l'eau. Il vaut mieux lancer un bout à personne.
Le dispositif de sonde
Ces sondeurs électroniques nécessitent une installation sur la bateau, notamment du « sabot de sonde », capteur émetteur-récepteur des échos de sonde. Les dispositifs électroniques mesurent la profondeur en temps réel, souvent associés à d'autres fonctions :
– température de l'eau ;
– profil du fond sur lequel passe le bateau et profondeur des échos biologiques (poissons) ;
Quelques sondeurs à main existent :
– Sondeurs électroniques à main donnant une lecture directe de la profondeur et nécessitant d'être plongés dans l'eau.
– Ligne de sonde constituée d'un câblot gradué en mètres et d'un plomb permettant une mesure de la profondeur pour un bateau sans erre.
Le coupe-circuit
Ne pas mettre ou enlever la pince sur le contacteur. Quelle que soit la puissance du moteur, il est fortement recommandé d'attacher le câble rouge au barreur, en particulier sur les bateaux en coque dite « open ». Dans certaines situations, la réglementation impose d'attacher ce câble au barreur : véhicules nautiques à moteur et bateaux à moteur hors-bord à barre franche de plus de 6 CV.
La trousse de secours
La réglementation indique qu'une trousse de secours n'est obligatoire qu'en cas de navigation hauturière. Mais l'intuition l'inspire autant que la raison. Certaines pratiques, comme la pêche, rendent cette trousse indispensable. Le contenu d'une trousse de secours en navigation côtière ou basique doit être au minimum :
– une compresse hémostatique ;
– des bandes, pansements et compresses de gaz ;
– des gants de chirurgien ;
– une paire de ciseaux ;
– une crème antiseptique ;
– une crème anti-démangeaisons et brûlures ;
– du paracétamol.
Outre l'utilisation des matériels listés, en tant que chef de bord, tu dois pouvoir localiser sur un plan les points sensibles du bateau, et y faire figurer les matériels de lutte contre l'incendie et les voies d'eau. Ainsi, l'extincteur, le dispositif d'obturation de la coque sont autant d'outils à savoir maîtriser. C'est une manière d'assurer la sécurité collective, un des objectifs de la sécurité du plaisancier (dans les situations normales comme inhabituelles). Pour les titulaires du permis bateau comme pour le candidat ou le jeune marin en herbe.
5 OCEANS Paris t'accompagne pour le matériel élémentaire de sécurité, l'obligatoire. Par ton expérience, et tes navigations précédentes, tu sauras quel complément emporter à bord. Il vaut mieux prévenir que guérir, évidemment. Tes habitudes de navigation te seront très utiles, avant et pendant ta sortie bateau.
5 OCEANS, c’est un groupe de permis bateau dans toute la France, avec des moniteurs expérimentés, capitaines de la marine marchande, un esprit d’entrepreneur, une réactivité et du professionnalisme plein les mains. Une équipe à ton écoute.
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